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Tour de plaine Gel : les colzas sont les plus touchés

Les températures glaciales ont provoqué des dégâts dans certains colzas, qui restent encore à évaluer. Les céréales s’en sortent mieux.

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L’épisode de froid observé fin février a été plus court et moins marqué que celui observé en 2012. Mais avec des températures ressenties jusqu’à – 18 °C en Bourgogne-Franche Comté et dans le Grand Est, de nombreuses parcelles ont subi des dégâts, encore difficilement quantifiables en ce début de semaine.

Les colzas sont les plus touchés, notamment ceux qui ont été semés tard et/ou qui ont eu des problèmes à la levée.

Gel d’apex

De fortes défoliations sont observées, avec parfois des gels d’apex. « Il y aura des pertes, mais comme il y avait suffisamment de pieds avant le gel, le rendement devrait être assuré », relativise un opérateur en Lorraine.

Sur céréales, les gelées se traduisent surtout par des brûlures du feuillage d’autant plus marquées que la végétation est dense et développée. Mais cela ne devrait pas entamer beaucoup le potentiel. Un bémol dans les zones hydromorphes, où le gel est venu s’ajouter à l’excès d’eau de l’hiver, ce qui n’a pas arrangé l’état des cultures. Ainsi dans la Meuse, on s’inquiète pour les orges d’hiver.

Ailleurs en France, le gel ne devrait pas entraîner de conséquence majeure sur les cultures. Ce qui inquiète le plus, ce sont les pluies incessantes qui retardent les semis d’orge de printemps et de pois. « Avec un semis après le 15 mars, on n’aura pas le même potentiel », anticipe un conseiller dans le Centre. Par ailleurs, certaines parcelles n’ont pas encore pu être désherbées et sont aujourd’hui très sales, tandis que d’autres n’ont encore reçu aucun apport d’azote.

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